Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
10,000 DAYS
14 mars 2006

THE STROKES....

3 jours en boucle...c'est énorme

MADE IN  "THE INROCKS.COM"

La scène se déroule au début du mois de décembre, devant la FNAC Opéra, boulevard des Italiens à Paris : une armée de fan poireaute dans le froid depuis le petit matin pour espérer mettre la main sur un ticket pour l’un des concerts "intimes" que les Strokes ont décidé de donner à travers l’Europe.

Certains ont même dormi devant le magasin, les autres se contentant de faire le forcing au dernier moment pour avoir le fameux bracelet gris autour du poignet, signe d’appartenance à la maigre population qui aura le droit d’apercevoir le groupe le lendemain dans la "petite" salle du Trabendo (les organisateurs, malins, sentaient bien que le marché noir serait diabolique autour de cette date).

Ce micro événement, qui s’est répété un peu partout dans toutes les grandes capitales d’Europe à l’aube de la sortie du troisième album du groupe, éclaire bien la côte d’amour sans faille des new-yorkais auprès du public rock européen.

Héros un jour, héros toujours ? A la sortie de Room on fire il y a deux ans, les Strokes étaient déjà guettés avec suspicion par une armée de revanchards prêt à les fustiger pour la moindre fausse note, la moindre faute de goût. Même si moins réussi que l’essentiel Is this it ?, ce deuxième album tenait suffisamment la longueur pour rabattre le caquet aux plus médisants.

strokes


Alors, forcément, pour ce troisième album, la problématique reste la même. Séparés de leur producteur habituel, Gordon Raphael, pour un caïd de la production nommé David Khane - connu pour avoir travailler avec Paul McCartney ou avec les charlots de Staind -, les Strokes ont tout de même fait un pas en avant,à défaut d'un pas de géant. Quelques écoutes suffisent d’ailleurs pour s’en rendre compte.

Avoisinant l’heure de musique (soit l’équivalent de deux albums dans le langage Strokes), First Impressions of earth
durcit le ton, n’hésite pas à faire des incursions osées dans le monde du heavy metal, tout en ressassant quelques idées new-wave toujours en vogue. On pense ainsi parfois à Thin Lizzy, à d’autres moments à Billy Idol ou au Cramps, alors que les habituelles marottes du groupe (le Velvet, Television) ont toujours droit de cité

Faut-il brûler ses idoles ? A ce petit jeu là, on ne se risquera point, étant donné l’enivrante collection de tubes que le groupe propose une nouvelle fois sur cet album. Juicebox, le premier single, Heart in a cage, le puissant Vision of division, le très new-wave Electricityscape et le final extrêmement "catchy" Red Light.

Pour mieux découvrir cet album, découvrez le clip de Juicebox, dans sa version non censurée, à découvrir en vidéo !

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Viens de flaner dans ton coin musique. J'avoue qu'à part Bénabar, j'aime tout ce que tu aimes. Ca me rassure quelque peu ce genre de blogs...
Publicité